Il parait que ce n’est pas très simple pour nous suivre géographiquement, c’est pas grave mais voici en résumé la configuration du moment :

On est à Sucre, capitale de la bolivie.

On remonte à la Paz pour remettre ma mère dans l’avion, pleurs garantis…

On part 10 jours sur la Balise 6 : Amazonie bolivienne, ça va être top grandiose.

On fait sauter la balise 7 Machu Pichu, pour plein de bonnes raisons

Sur une semaine on redescend à Santiago du Chili pour décoller vers le Vanuatu, via Sydney

2 semaines au Vanuatu du 23 mars au 7 avril , transformation immatérielle de notre Camping Car,

Puis Bali et on verra ensuite…..

On va pouvoir poser les doudounes, duvets et polaires…. top, vivement les maillots de bains et tongues

Après le Lipez, on s’est posé 3 jours à Potosi pour récupérer et pour visiter une des fameuses mines du Cero Rico.

Avant les articles plus précis, une vidéo panoramique depuis un beau monument de la ville : cliquez ici

J’adore l’expression « par hasard et par nécessité », expression empruntée à Hubert Reeves qui l’utilise pour des questions bien plus sérieuses (Comment est apparue la vie sur Terre ? ).

Le voyage est une suite de hasards et nécessités sans qu’on puisse déterminer avec certitude la catégorie. Je vous laisse vous amuser sur cette part de tarte aux myrtilles.

Nous avons dégustée une tarte aux myrtilles de la vallée du Valgaudemar dans la vallée de la Lune en Bolivie, cette tarte est arrivée par l’enchainement nécessaire et hasardeux suivant :

 Avant de partir, Maéva nous dit que des amis avec 3 enfants seront en Patagonie en même temps que nous.

On échange 2 courriels, pour se dire qu’on devrait se croiser dans les jours qui suivent.

Sur un parking, l’instinct français nous fait nous reconnaitre instantanément.

Ils s’appellent 3 bambins en Patagonie

 On sympathise

On se retrouve à 2 reprises sur notre voyage et le lien devient très fort

Mon frère organise une classe de neige dans le Valgaudemar

La petite famille habite là-bas.

Mon frère invite Pierre Jean à présenter leur voyage aux collégiens.

Ça se passe bien

Charlotte achète une tarte aux myrtilles en souvenir

Elle la donne à ma mère qui nous l’apporte.

On déguste.

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Apr[es un jour de retrouvailles et d’acclimatation , on a pris le bus pour uyuni cette nuit et on part dans 30 min pour 3 jours de 4×4 dans le salar d’uyuni et dans le sud Lipez.

Les batteries sont chargées , ca va être top.

A dimanche par internet.

Un nouveau défi s’offre à nous, comment manger des crêpes en itinérance ?

On avait anticipé en prenant dans nos bagages la crêpière et la spatule spéciale. Ça tombe bien car on n’a pas beaucoup de bagages …..

A La Paz , on ne connait personne chez qui s’incruster, alors on a décidé d’aller au restaurant avec le matos…Samedi dans un des micro comedor d’un marché, on a expliqué la tradition d’un dessert spécial français et obtenu le droit de revenir le dimanche midi avec la pâte et la crêpière.

L´hôtel où on loge a refusé de nous prêter un saladier pour cause de responsabilité… La Bolivie obéit à des règles très spéciales qui nous surprennent tous les jours… Bref la patronne du restau nous en a passé un en nous disant que, comme le restau était plein il fallait aller faire la pâte ailleurs. On est donc parti motivés au milieu du marché.

Au retour, on a commandé nos repas et quand le restau s’est désempli, la patronne m’a proposé de me laisser les fourneaux.

Là seulement l’atmosphère s’est bien décrispé et on a passé un super bon moment avec 2 clientes qui ont trouvé la démarche très drôle et la patronne et son mari qui on été séduits par les crêpes. Vaïk a fait le chef .

Cet aprèm, j’ai rendez vous avec la patronne pour lui apprendre la recette de la pâte à crêpes et lui donner quelques astuces pour qu’elle en fasse dans son restau. En prime le saut de crêpe pour faire spectacle.

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PS : Pour ceux ou celles qui se demanderaient qui est le grand aux cheveux courts, c’est moi , j’ai enfin eu le temps d’aller chez le coupe tif. C’est dur les vacances….

On recommence vraiment  un voyage et les premières impressions sont importantes :

Ce qu’il va falloir gérer autrement :

la télé partout dans les restaurants, Candice et Vaïk attirés par l’image,

les films pour grands dans les bus, violence maxi dans tout ce qui passe,

les repas, sortir de l’hôtel et attendre d’être servis, Stéphanie était vraiment au top de tout ca avant.

l’arrivée dans les villes , anticiper le lieu pour dormir….

Ce qui va se régler tout seul :

qui dort où avec 4 lits pour 5 ?

une chambre hôtel a beaucoup moins de recoins que notre CC, pas de lieu d’isolement ou d’intimité.

faire les sacs et ne rien oublier à chaque départ d’hôtels…

Ce qui ne va pas changer :

Les crêpes, sauf qu’il va falloir trouver une cuisine….

L’école le matin, et oui

On va continuer de jouer , Rdejeux toujours d’actualité :  Cliquez là

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On écrit pas beaucoup actuellement pourtant on est à 100 m de la connexion wifi.

Le temps est intense et rude, on se sépare normalement demain à 9h du camping car et depuis deux jours :

je passe mon temps entre les garages et le futur acheteur pour tout régler

stephanie nettoie l’immense maison roulante.

les petits s’occupent tant bien que mal tout seuls en regardant la piscine…

Bref c’est pas génial et vivement la délivrance…

Pour le côté séparation de notre maison , ce soir je résumerai ainsi :

Les petits font les grands, les grands font croire qu’ils ne sont plus petits, mais on reste uni.

Si tout se passe comme prévu, on enchaine directement avec 15h de bus pour aller à La paz en Bolivie.

Avant ça il reste 18 km en camping car…

Et non ce n’est pas de l’informatique, on avait fait 16 943 km de routes et pistes en tout genres et à 134 km de l’arrivée, à 6h de la vente, on est tombé en panne.

Vengeance pense certaines ?

Bref on s’en est sorti sans casse et la vente est reportée à demain…on est au camping au bord de la mer.

En bref, à 4 200 m j’ai perdu le ralenti et le frein moteur ne fonctionnait plus, être en accélération permanente avec 4200 m de descente ou sans frein était un peu sport…

Une bonne séance de gestion du stress perso et en famille, des rencontres et un dénouement  à concrétiser en notre faveur.

Un voyage sans galères , ce ne sont que des vacances…