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On a prévu de surfer un max sur cette partie de voyage.
C’est parti, on espère le premier tube pour bientôt.
Après 5 jours de surf, farniente, achats et discussions avec nos voisins de bungalow, nous voila partir vers la balise 11 en retrouvant au passage des vieux copains de grenoble.
On a commencé la balise 10 , le surf mais j’attends un peu pour les images…
Nous venons de prendre 12 avions en un peu plus d’un mois et ça vaut bien un article. Prendre l’avion c’est plutôt sympa, il y a la télé souvent, on monte , on descend…
On n’a pas fait le bilan carbone qui ne doit pas être génial, on verra au retour comment compenser quelque part notre année.
Part contre on a subit directement les désagréments du court terme, tous les petits à côté sont lourds à l’usage, les petites fiches papier d’un autre monde pour l’immigration ( 10 fiches à chaque frontière ), les queues aux douanes, les transports pour les aéroports, les nuits entre 2 vols qui coûtent sans plaisir de visites.
Bref , le porte feuille et nous, sommes très contents que ça se termine.
En vrac une galerie photo, à trouver une arme que les douaniers n’ont pas vue.
TAM ( Transport aéro militaire ) est une compagnie de l’état Bolivien qui mixte les vols entre militaires et civils, le petit carton photographié est la boite du sandwich et fait référence au vœux d’obtenir du Chili un accès à la mer.
On est le 16 ou 17 juillet 2000, on fête les 28 ans de Nicolas dans sont appart parisien, la bière est fraiche et la musique est bonne. A 2-3, on décide d’allumer la télé, ça bousille la soirée mais l’actualité est très importante. Quand on allume, Olivier Marceau est sur le podium virtuel du triathlon olympique, ils roulent et vont arriver à l’épreuve de course à pied. La course se passe dans le jardin botanique, au pied de l’opéra de Sydney. Je me revois encore penser à ces choix de vie, professionnels de l’effort physique, grand bâtisseur. Cette course était une « rencontre » entre des extrêmes à l’extrême.
Ce matin, pas besoin de télé, je cours sur ce même parcours. J’y crois, je cours de plus en plus vite, quelque part, je rencontre ces extrêmes. Je n’ai pas leur force mais j’espère partager avec eux quelques sensations qu’ils ont pu avoir ici. Je suis avec eux. C’est une des rencontres du voyage, un petit plaisir perso au passage.
PS 1 : après réflexion, je devais être en hypoglycémie !
PS 2 : je n’ai pas rencontré Halle Berry qui elle aussi était passée par là dans Mi II, pourtant j’ai bien cherché !
Voilà le passage de Santo en 2013 prend fin, après celui de 2003, on prépare déjà 2023…
Merci à Kalmet,Graziela, Amedée, Marie Michelle, Henri Brea, Ropet et especialement à Bani et Lisa pour le temps et les crêpes partagés.
Juste un petit message amical aux profs d’EPS. J’avoue que depuis 3 mois, je me présente parfois en tant que prof d’EPS dans les écoles. Cela simplifie fortement les explications de la démarche Rdejeux et c’est quelque part un peu vrai. J’espère ne pas passer auprès de vous comme un dangereux usurpateur. Je ne connais qu’un livre de Pierre Parlebas, les 24 fiches des jeux du monde ( super bien ).
Une petite photo souvenir d’une séance en amazonie Bolivienne. La prof Helen utilise un sac de couches pour les chasubles et pour le ballon. J’ai demandé si le chef d’établissement avait un enfant en bas age, elle a bien rigolé.
Bon boulot à tous, ce que vous faites est très important certainement pas assez pris en compte par notre société.
Il y a presque 20 ans le Chef Ropet nous ( Nicolas, Alexis et moi ) avait offert des noix de coco
pour les planter prêt du village de Saranavusvus pour qu’il reste un peu de nous là-bas.
Il y a 10 ans lors de mon dernier passage ils avaient bien pris et mesuraient 1,5 m.
Ils ont bien pris et j’ai peu boire une de nos noix avec le chef Ropet.
J’en ai ramené aux enfants, ça fait tout drôle.
Donc, si jamais vous passez par Saranavusvus, buvez à notre santé.
Alexis, Nicolas, je n’ai pas eu le courage de mettre des noix dans mon sac pour vous les amener à notre retour .
Où qu’on aille, les locaux ont toujours un endroit plus sauvage pas loin de chez eux dans lequel que se soit exprimé ou non on sent qu’il ne doit pas faire bon vivre et que c’est un peu}à la limite de la civilisation.
Quand on est sur l’île de Santo, c’est la West coast ( côte ouest ) , en savoie c’est souvent la maurienne… Au Sud de West Coast, il y a le petit village de Saranavusvus, village francophone avec le chef Ropet.
J’avais trouvé ce village durant ma coopération et presque toute la famille y est passé, j’ai sympathisé avec le chef qui était venu passer 15 jours chez moi en ville. Ca avait été une bonne parties d’échanges avec de l’humour, style Crocodile dundee.
Depuis 2004 , passage de mon père ils ont vu passer un australien.
J’ai repassé 2 jours dans ce village avec beaucoup de souvenirs et de réflexions.
Le village semble s’éteindre, maisons à l’abandon, école fermée, francophonie disparue, triste pour un touriste comme moi. Réalité peut être identique à nos villages ? Le coprah ne rapporte plus rien.
Bref, je pourrais m’étendre des heures sur ce village mais votre voyage court et on a plein d’articles à poster. Donc quelques photos, un article sur les cocotiers et sur Ropet qui suivent et on en reparle autour d’une bière.
Jeu : trouver un moyen de communication moderne dans les photos !!!! révolution dans le bush.
On n’en avait pas parlé avant car ce n’était pas totalement décidé, en marge des émotions du passé, on se demandait si s’arrêter un grand moment n’était pas notre destinée.
On a décidé, en famille de se poser ici quelques années. Je ne suis donc pas parti dans le bush et on a signé une convention.
C’est un peu rapide mais après des ouï-dires, une opportunité folle s’est présentée en début de semaine dernière. Un ressort, endroit magique, ici à Santo.
La famille australienne repart en urgence, la femme a craqué, ils entrent en Australie pour mettre les enfants à la rentrée scolaire et ils nous ont fait 250 000 euros de ristourne.
Bref on commence en gestion dans 10 jours et si tout va bien la vente se terminera dans 2 mois. C’est un fort investissement mais on devrait pouvoir ne pas vendre la maison à Chambéry. L’agence de développement francophone locale nous a bien aidée.
C’est le grand saut mais on est tous motivé, on s’est donnés 3 à 5 ans de vie ici.
Stéphanie a d’abord dit « arrête » puis c’est elle maintenant qui nage le plus dans le bonheur.
Candice, se lance dans l’anglais pour accueillir les touristes, Vaïk aidera à la cuisine et sera chef des crêpes du dimanche soir, Elian responsable du toboggan.
Plutôt que des discours allez vite sur le site actuel, je ne sais pas si je changerai le nom ou pas dites moi ? shark bay ?
Si vous lisez ce texte, on vous héberge gratis (attention le billet d’avion pour venir reste cher) et faites de la pub dès maintenant à vos amis. Merci.
Lukim you.
Les rdejeux qui jouent.
Ps : on prévoit de renter en France pour 3 semaines en septembre, on vous verra tous.