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Rdejeux, fin de la récré.

On est dans la salle de débarquement à Roissy, le convoyeur commence à déverser des bagages. Dernière crainte du voyage, seront-ils tous là ? Les petits sont excités, dans leur tête ils ont déjà passé la porte de sortie. Nous, on est là, on se regarde, on aimerait que ça dure encore un peu.

«  Vaïk, arrête, arrête !!! Elian , Stop !!! », les garçons cassent à nouveau le temps, ils se battent pour descendre du tapis le sac rouge de 30 kg.  Non en fait, ce n’est pas sure que je voulais que ça dure un peu plus…

 On a les 7 sacs, on se fait un dernier « serre » et se dirige vers la baie vitrée.

Quand la porte va s’ouvrir ce sera un petit big-bang pour nous, les Rdejeux. On a tous une forme de matière unique qu’on a construite durant un an. A l’ouverture, la séparation inexorable, la vie va nous éloigner les uns des autres. Chacun va digérer, modeler cette matière. J’espère que cette base commune nous donnera une forme de gravité familiale pour toujours. Mais c’est bien, très bien, la vie en vase clos n’est pas pour nous.

Pour le blog, un grand merci aux lectrices et lecteurs qui se sont aventurés dans l’écriture de commentaires. C’était drôle et rassurant et vous nous avez permis de construire un album de famille moderne et ouvert sur le monde.

 Pour les lecteurs purs qui ont attrapé un peu de notre voyage, on espère que le blog vous a provoqué quelques sourires et les émotions que vous cherchiez en cliquant.

En bref, quelques statistiques car cela fait aussi parti de la notion de blog :

400 articles

1300 commentaires

100 galeries photos, soit environ 2500 photos converties pour le web pour le blog et les courriels perso

30 vidéos postées

150 visites par jour en moyenne, dont 50% que j’attribue à ma mère sinon ce n’est pas logique

L’écriture de ce blog a été un voyage à elle seule, avec un équilibre constant à trouver entre le contenu ( choix des sujets, qui écrit, style du rendu ) et la technique ( connexion wifi, PC au clavier espagnol, partage du PC entre nous 5 ). Et puis, ce qui sera une normalité pour nos enfants était une quasi première pour nous. Donc, merci à tous les internautes.

Bon il faut y aller, on a bien joué. La porte vitrée s’ouvre sur un nouveau monde.

Avis aux blogueuses et blogueurs

A l’attention de celles et ceux qui ont eu au moins une fois un sourire en cliquant sur notre blog de voyage, petit message de la famille Rdejeux.

Vidéo, cliquez ici

 

Rdejeux, fin de la récré, oubli d’un article important

Voir article du 6 aout 2013. svp

Nos Top 10

Idée étrange d’essayer de classer les meilleurs moments du voyage dans un Top 10, mais la question va naturellement nous venir et y réfléchir un peu en amont nous fait retourner un peu dans le passé. La nature des Tops entre un paysage, une sensation, une rencontre est multiple et le classement ne veut pas dire grand chose dans le temps.

Le Top 10 d’Elian

Elian étant un peu jeune pour exprimer une réponse, nous le faisons à sa place en pensant bien faire

1   Les éléphants

2   Faire l’école en voyage

3   Le kayak

4   Rencontrer les copains français

5   Les jeux sur l’ordinateur

6   Se baigner

7   Jouer aux voitures avec des chaussures sur le sable

8   Embêter mon frère , ma soeur et mes parents

9   Les volcans

10  Les bus et les tuk-tuk, surtout les grosssss bus

 Le Top 10 de Vaïk

1   Le volcan Yasur au Vanuatu

2   Le surf à Bali

3   Les hôtels de luxe ( bungalow, piscines, billard et Wifi )

4   Les cabanes

5   Bahia Mansa avec l’école et les copains

6  Les chutes d’Iguazu

7   Les baleines de Puerto Madryn

8  Les copains français rencontrés

9   Angkor

10  Le cirque Phare à Siem Rap

Le Top 10 de Candice

1   Le lac Titicaca en Bolivie

2   Le volcan Yasur au Vanuatu

3  Les écoles en Amérique du Sud

4   La jungle

5   Les mers chaudes

6   Le surf

7  Le glacier Perito Moreno

8   Les poissons en snorkle

9   Les chutes d’eau

10  Le cirque Phare à Siem Rap

Le Top 10 de Stéphanie

1 Le bivouac de 3 jours sur la plage de Pardelas à puerto Madryn en Argentine

2 Le volcan Yasur au Vanuatu

3 Le Perito Moreno en Patagonie argentine

4 Les 10 jours passés dans le village mapuche de Bahia Mansa au Chili

5Les volcans  sur l’íle de Java en Indonésie : Kawa Ijen et Bromo

6Les 2 journées passées chez Ines à Sajama em Bolivie

7 L’ascension du Pucon, volcan enneigé au Chili

8 Les séances snorkling

9 Le séjour  sur l’ile de Flores en Indonésie

10 Les randonnées plan à la Vadrot avec Adrien chez Raymond au Chili et avec Candice et Vaik à Bali

 Le Top 10 d’Adrien

1  Quand l’ambiance montait dans les interventions dans les écoles

2   Le quotidien en Camping-car

3   Le volcan Kawa Ijen et les porteurs de soufre

4   Les poissons et coraux

5   La randonnée au volcan Kelimitu

6  Le parc national de Lauca, au nord Chili

7   Les discussions en famille

8   Revoir le chef Ropet et le retour sur Santo au Vanuatu

9   Les rencontres en pays Mapuche à Cholchol au Chili

10   Voir les petits en Stéphanie découvrir des activités physiques

11   L’évènement qui va arriver dans un instant et qui va modifier en plus beau le programmé

 

 

Bilan de santé

La santé, peut être le frein numéro un pour ne pas oser partir !!! J’avoue qu’on n’était pas très inquiet de ce côté là. Ma peur profonde était qu’on nous vole les enfants. Pour les petits bobos, je pensais savoir gérer, pour les gros, je fais confiance à la médecine et que le maximum sera fait au mieux pour un « blanc ».

On a donc évité l’accident et le paludisme et la dengue n’ont pas pointé leurs symptômes à ce jour.

Elian :

Quelques maux au ventre en asie. Un passage à l’hôpital pour 3 points lors d’une chute à la piscine au Laos. Une piqure de guêpe soignée par candice et Vaïk avec l’aspivenin.

Vaïk :

Une tourista en Bolivie. Des petits bobos sur les jambes en permanence. Un bobo dur à cicatriser entre 2 orteils. Quelques boules de graisse sur la peau à soigner en France.

Candice :

Un bouton difficile à soigner sur un pied. Un passage à l’hôpital pour un staphylocoque qu’il a fallu prendre en sérieux, 3 boutons pas beaux qui vont laisser quelques traces sur une jambe. Deux poussées de fièvres guéries rapidement.

Stéphanie :

Gros mal de ventre après avoir mangé des chewing gum. Mal aux tendons d’Achille. Un peu d’asthme en Asie.

Adrien :

Le ventre bien dérangé en Bolivie. Mal de dents passager. Une entorse à la cheville en Amazonie. Mal au dos après les portages d’Elian.

On a donc pas eu d’expérience délicate et la pharmacie n’a pas servi plus que pour des petits bobos. Les jambes des petits sont tout de même marquées pour cet été. Le passage dans 3 hôpitaux laisse quelques souvenirs pour pouvoir dire qu’on a été de vrais aventuriers.

 

Dernier transfert, chapeau les petits

La boucle Sud Est asiatique est bouclée depuis ce soir, une dernière journée de transition avec au programme :

tuk-tuk taxi + bateau + tuk-tuk + grossss bus + train  ( type RER) + tuk-tuk = longue journée

Avec en option ce jour : la pluie et un accident de notre bus qui a voulu écraser un gros toyota, bilan rien de grave mais 2h d’attente et changement de bus.

Après 12 h de transit, content d’être à l’hôtel à Bangkok… merci aux petits qui prennent sur eux ces jours pas très fun.

Doudou lapin finit son voyage avec le petit blond.

Pari risqué mais en passe de réussite, le doudou d’Elian devrait revenir avec lui dans l’avion dimanche. Il ne nous reste qu’un trajet vers Paris.

Il lui a fallu de l’entrainement pour, à chaque changement d’hôtel, aller dans la poche avant du sac d’Elian et y rester tout le trajet. Situation pas toujours respectée car Elian mettait bien doudou dans le sac au départ mais nous a souvent demandé de le prendre lors des longs transferts. Et puis rester à l’hôtel quand toute la famille part à l’aventure c’est pas drôle. On a quand même quelques sueurs froides à vous raconter :

Doudou resté dans le taxi en Amazonie , déjà raconté pour le blog : cliquez ici.

Doudou ne veut pas quitter l’Indonésie.

C’est à nous de passer la douane pour tamponner la sortie d’Indonésie. Stéphanie demande à Elian si il a bien Doudou. Réponse : je sais pas. En le regardant pas de doudou dans les mains. Elian as-tu Doudou ? Je sais pas. Bref on arrête de discuter, fait signe au douanier qu’on recule, et se retrouve dans le hall. Elian n’a pas Doudou. On avait passé 20 minutes au péage de sortie d’indonésie, car on ne l’avait pas pas anticipé. Stéphanie traverse le péage à l’envers en expliquant en indonésien qu’elle ne va pas loin et qu’elle a un cas de force majeur. Doudou est au fond d’une poubelle !!! On pense qu’Elian l’a oublié sur un banc et que quelqu’un l’a poussé au fond pour que le couloir reste « clean ».

 

Doudou veut rentrer en France.

Normalement interdit de sortie, Doudou est dans les bras d’Elian au milieu de Vientiane pour une balade à la journée. A midi, invité par une amie de la famille de Manolie, Vaïk demande à Elian où est son Doudou. Elian nous dit qu’il l’a posé mais ne se rappelle plus où.  On refait la balade, la probabilité la plus forte est à la poste, quand on a envoyé un colis pour la France. Doudou a peut être cru qu’on rentrait tous !!! Là encore Maman Stéphanie fait des miracles et retrouve Doudou sur un banc.

 

 

 

 

 

On est dans le Nord

On a quitté le Cambodge pour aller dans le Nord et on a l’impression d’y être. Une pensée pour Stéphanie qui n’aime pas la pluie…et la mousson ne sera certainement pas dans son top 10.

Bulletin scolaire troisième trimestre

Les enfants et Stéphanie sont en vacances scolaires depuis vendredi soir. Stéphanie est un peu plus qu’en vacances car elle ne reprendra pas le métier d’instit l’an prochain… Le dernier conseil de classe a eu lieu et le résumé des bulletins scolaires est ainsi fait :

Elève Elian :

Le petit blond, comme il a été surnommé cette année est un élève vivant qui s’intéresse à plein de choses. Il compte jusqu’à 9 et dénombre jusqu’à 3. Il a bien compris ce qu’était une langue étrangère. Il devra certainement un jour pendre conscience que tout le monde ne pense pas comme lui…

Est admis en moyenne section et le conseil souhaite bon courage à la future maîtresse…

Elève Vaïk

Vaïk a réussi à boucler le programme de mathématique. Il va un peu vite vers le résultat sans prendre le temps de poser les calculs. Grâce à Titeuf, il a pris goût à la lecture. De bons progrès ces derniers mois, il reste à automatiser les règles de base.  il peut s’exprimer en espagnol.

Elève Candice

A la fois sérieuse et étourdie, Candice s’est appliquée à faire tout le programme de maths et a travaillé sur quasi tout le programme de français. Elle a aussi bien lu. Passionnée par les langues on peut dire qu’elle a appris l’espagnol, baragouine quelques phrases d’anglais et connait plus de mots que nous en indonésien et thaï et lao. Candice pourra travailler plus efficacement en se concentrant plus et en s’imposant de faire juste du premier coup.

Je tiens à hautement féliciter Stéphanie pour le rôle de professeure et de directrice qu’elle a pris cette année, patience, ténacité et empathie ont été les maîtres mots de ces heures pas toutes faciles.

Photo, les derniers instants de l’année scolaire .

Balise N°18 : Vrais robinsons?

 Nous  avons échoué mercredi 16 juillet à midi sur une île presque déserte. Nous avions un peu plus qu’un maillot de bain et un couteau, mais nous avons quand même voyagé léger, très léger.

Nous avons eu une chance incroyable, nous avons trouvé une cabane déjà construite sur notre ile. Peut être a-t-elle déjà habitée. Tout est réuni pour que notre expérience de Robinsons commence.

Les garçons partent pêcher pour assurer le repas de ce soir. Ils reviennent malheureusement bredouilles au bout de 2 heures, mais par contre ils ont trouvé sur le chemin une paillote qui fait resto/bar !!!!

Après une bonne baignade, on fait une entorse exceptionnelle à la robinsonnade et on va manger au resto. Ce soir c’est barracuda au poivre vert pour tout le monde – c’est presque comme si c’était nous qui l’avions pêché.

Le lendemain, on se dit que nous aurons peut être plus de chance à la chasse. On part donc pour traverser l’ile, lance-pierres à la main à la recherche d’oiseaux, lézards, bref de tout ce que l’on peut manger !!!! C’est l’aventure on se sépare, les enfants partent de leur coté pour se donner plus de chance. Mais mis à part un lézard trop rapide pour nous, nous n’avons toujours rien à nous mettre sous la dent quand nous arrivons de l’autre coté de l’ile. On fait par contre de belles découvertes. Tout d’abord on tombe miraculeusement sur un resto et ensuite on fait la rencontre d’un spécimen exceptionnel : une famille française avec des enfants- deux filles de 10 et 11 ans et un garçon de 8 ans !!!!! Alors là je pense que la robinsonnade risque de prendre un coup !!!

Rdv est pris pour le lendemain pour chasser, pêcher, jouer. On sera plus forts pour survivre à plusieurs. Entre temps comme nous avons rencontré une autre famille française échouée, c’est nombreux que les hommes et les enfants partent pour tenter de faire vivre notre colonie qui devient de plus en plus grande. Les femmes quant à elles restent à la cabane – ou plutôt au bar- pour discuter et attendre le produit de la chasse pour préparer le repas.

Nous n’avons pas de preuve de ce qui s’est passé de l’autre coté de l’ile, mais les hommes et les enfants reviennent à la nuit sans rien à manger. Ils ont plus l’air ravi qu’exténué par cette longue après midi à courir après du gibier hyper résistant. Une journée de chasse difficile, on dirait.

On se retrouve tous le lendemain pour une nouvelle journée de robinsonnade. Tous, c’est 8 adultes et 8 enfants, qui dans un dernier sursaut d’orgueil retournent pêcher. Vaïk sort un poisson de l’eau qui dans un ultime effort arrive à s’échapper. Leurs cris de joie résonnent encore sur l’ile.  Un peu plus tard un énorme poisson a réussi à rompre la ligne. (Le poisson faisait plus de 50cm selon Adrien et Vaïk, 10 cm selon Elian !!!)

Enfin au loin, on aperçoit un bateau. On va enfin pouvoir sortir de l’ile sur laquelle nous avons échoué depuis 4 jours. Les autres familles poursuivent l’aventure. Nous sommes les seuls à nous échapper mais au prix de grosses larmes de la part de Candice et Vaïk qui abandonnent leurs nouveaux copains avec beaucoup de tristesse.

Au bout de deux heures la terre ferme !!!! Nous sommes fiers de nous, nous avons réussi  à survivre pendant 4 jours.

En fait si on fait abstraction des jus, des bières, des hamburgers et des frites, on a presque vécu en robinsons. On a rarement quitté le maillot de bain et si robinsonnade veut dire passer 4 jours sans pc, tv et DS, alors c’est réussi. On s’est tous bien amusé et retrouvé

Moralité d’Adrien: Et si le Robinson moderne était quelqu’un capable de commander des bières et des hamburgers dans n’importe quelle langue. Dans ce cas on a fait une vraie robinsonnade.

Bon le mieux c’est quand même que vous jugiez par vous même en regardant les photos !!! Et oui Robinson avait même un appareil photos !!!

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