5=5

C’est l’idéal, la fusion, voir la singularité d’un nombre premier indivisible, tous en phase, bref aussi un des objectifs principaux du voyage, mais ce n’est pas l’équation la plus fréquente.

C’est l’image , d’unité, de groupe , on nous appelle parfois The Family, on se ressemble.

5=1+1+1+1+1

La démocratie, chacun une voix, un bel apprentissage du voyage. On a tous appris sur ce sujet , ses forces et ses faiblesses. A noter que de dernier 1 est le petit blond, interdit de vote car trop jeune, ça aussi c’était important.

L’impossibilité physique, sauf dans le sommeil et encore pas tout le temps…le camping car était grand !!!

5=4+1

Adrien s’isole, à la sieste, le soir tard et au petit dèj, important pour lui.

Stéphanie s’isole, pour faire les courses

Elian se met toute la famille à dos, heureusement que de temps en temps.

5=2+3

Souvent les parents et les enfants sont séparés. De fait, par nature, il ne faut pas l’oublier.

5=2+1+1+1

Le rêve, la décomp0sition nocturne de l’idéale, simple sur le papier, aussi probable qu’un carré négatif depuis la vente du camping car.

5= (1+2 ) +1+1

L’école avec une maîtresse et 2 élèves, un peu plus loin Elian et ses voitures, le papa en vadrouille.

5=(2+3) + (2+2) – (2+2)

Quand on retrouve ou croise une famille de français (2+2), des comme nous,  les adultes parlent avec les adultes et les petits sont ensemble. Cela fait du bien à tous. Mais l’équation est instable, inature alors la soustraction de l’au-revoir s’impose.

5= ( 1+1 ) + (1+1) +1

Chaque adulte s’occupe d’un garçon, Candice se retrouve un peu seule, pas top mais une réalité.

5=  2 + 3 x 0,000000001 + 3 x 1 000 000 000

Le rêve éphémère des parents, être à 2 les enfants proche de 0 mais si on le tente ils reviennent à l’échelle du milliard.

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5=       \/    18  +  11    +   (  12 / 3  )

Avec 18 balises, sur 11 pays, en 12 mois sur 3 phases.

On est depuis 4 jours en Thailande et on se retrouve comme dans un nouveau voyage avec une adaptation pas si simple. J’irai mêmejusqu’à dire qu’on est presque des touristes débutants quelques exemples  qui viennent de se passer pour illustrer cette pensée.

Cartes bleues :

On était parti avec 3 cartes bleues, j’en ai perdu une dans un distributeur début avril et on pensait pouvoir finir sur les deux autres. J’ai retiré 250 euros à l’aéroport le 28 et stéphanie a retiré 500 euros le 29 pour payer une partie de mon objectif. Résultat on est coincé sans cash avec seulement 40 euros/jours grâce néanmoins à la carte Mastrer card. Fun , je ne peux même pas me payer un coiffeur de peur de ne plus pouvoir acheter d’eau pour boire…normalement ça va se débloquer demain ou mardi si on est en jour ouvré bancaire…

Langue thailandaise

On trouvait à peu près tout en regardant sur les panneaux, murs, étales même en indonésie, mais ici presque plus rien dans notre alphabet, on est paumé en ville, au niveau d’Elian en lecture.

A l’oral, on ne pige plus rien, le contact est difficile dans une langue sans aucun lien avec la notre, on arrive à dire merci que depuis cet aprèm, oui et non depuis hier.

il fait chaud

On est sous les tropiques depuis 2 mois mais on a chaud, super chaud, d’ici vos pull sur skype et photo nous font rêver. Notre corps n’est toujours pas adapté.

Trouver à manger

On va habituellement dans les petits stand/resto des locaux et on mange à peu près de tout. Ici, on n’y arrive plus. L’odeur de cuisine nous insupporte, on a du mal à communiquer sur ce qu’on peut manger et sur le prix. Les enfants trouvent qu’il y a trop d’épices et pas assez de frites..

Seul sujet sur lequel on arrive à maintenir le cap c’est la négo des prix permanente et que l’on espère moins forte quand on va quitter les lieux touristiques.

Bref , encore un peu de boulot pour rentrer pleinement en thailande.