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Aspect financier du voyage

Un tour du monde comme celui que l’on vient de faire était une décision importante de notre vie. Les éléments de plaisirs étaient les vrais moteurs mais il nous a fallu aussi faire un calcul financier  pour savoir si on pouvait « se le payer » comme on dit. On a avait trouvé des budgets via l’association Aventuriers du Bout du Monde ( ABM ) mais aussi sur internet et on avait trouvé ça bien d’avoir des éléments concrets sur ce sujet.

En quelques lignes on peut donc résumer ainsi le côté financier du voyage :

Coût du voyage = coûts fixes + dépenses de préparations + dépenses entre les dates départ et arrivée + dépenses au retour ce qu’on aurait dépensé si on était pas parti.

Coûts fixes : impôts, assurances, taxe d’habitation et éventuellement foncière, téléphone, cotisation carte bleue, assurances, eau elec gaz … on avait minimisé ce poste.

Dépense de préparation : nous mettons dedans l’achat du camping car et l’aménagement ( peinture, révisions, lits superposés ) 29 000 €, les vaccins ( 500 € ) et les achats préparatifs ( fringues, sacs,…) 500 €, poste global 30 000 €.

Dépenses du voyage : toutes les dépenses ( avions, transport camping-car,visas, cadeaux, logement, essence, nourriture, rachat de matériel après les vols… ) sur 12 mois, poste global de 61 000 euros dont 6 000 euros de l’option Vanuatu.

Dépenses du retour : les petits rêvent de redécorer leurs chambres, il faut racheter une voiture, on verra…

On a suivi notre budget mensuellement puis quotidiennement depuis qu’on est en itinérance sans camping-car. Stéphanie tient un super fichier avec les postes de dépenses quotidiens pour chaque pays ( hôtel, restau, épicerie, activité, laverie, cadeaux , transports,….) qu’on pourra le transmettre à ceux qui veulent.

Côté recettes, je ne vais pas chiffrer, on est conscient qu’on a beaucoup de chance d’avoir pu se payer ce voyage, dans les bonnes nouvelles des postes qui pèsent lourds, on a loué notre maison durant un an et la revente du camping-car s’est bien passée 22 000 euros.

Balise N°18 : Vrais robinsons?

 Nous  avons échoué mercredi 16 juillet à midi sur une île presque déserte. Nous avions un peu plus qu’un maillot de bain et un couteau, mais nous avons quand même voyagé léger, très léger.

Nous avons eu une chance incroyable, nous avons trouvé une cabane déjà construite sur notre ile. Peut être a-t-elle déjà habitée. Tout est réuni pour que notre expérience de Robinsons commence.

Les garçons partent pêcher pour assurer le repas de ce soir. Ils reviennent malheureusement bredouilles au bout de 2 heures, mais par contre ils ont trouvé sur le chemin une paillote qui fait resto/bar !!!!

Après une bonne baignade, on fait une entorse exceptionnelle à la robinsonnade et on va manger au resto. Ce soir c’est barracuda au poivre vert pour tout le monde – c’est presque comme si c’était nous qui l’avions pêché.

Le lendemain, on se dit que nous aurons peut être plus de chance à la chasse. On part donc pour traverser l’ile, lance-pierres à la main à la recherche d’oiseaux, lézards, bref de tout ce que l’on peut manger !!!! C’est l’aventure on se sépare, les enfants partent de leur coté pour se donner plus de chance. Mais mis à part un lézard trop rapide pour nous, nous n’avons toujours rien à nous mettre sous la dent quand nous arrivons de l’autre coté de l’ile. On fait par contre de belles découvertes. Tout d’abord on tombe miraculeusement sur un resto et ensuite on fait la rencontre d’un spécimen exceptionnel : une famille française avec des enfants- deux filles de 10 et 11 ans et un garçon de 8 ans !!!!! Alors là je pense que la robinsonnade risque de prendre un coup !!!

Rdv est pris pour le lendemain pour chasser, pêcher, jouer. On sera plus forts pour survivre à plusieurs. Entre temps comme nous avons rencontré une autre famille française échouée, c’est nombreux que les hommes et les enfants partent pour tenter de faire vivre notre colonie qui devient de plus en plus grande. Les femmes quant à elles restent à la cabane – ou plutôt au bar- pour discuter et attendre le produit de la chasse pour préparer le repas.

Nous n’avons pas de preuve de ce qui s’est passé de l’autre coté de l’ile, mais les hommes et les enfants reviennent à la nuit sans rien à manger. Ils ont plus l’air ravi qu’exténué par cette longue après midi à courir après du gibier hyper résistant. Une journée de chasse difficile, on dirait.

On se retrouve tous le lendemain pour une nouvelle journée de robinsonnade. Tous, c’est 8 adultes et 8 enfants, qui dans un dernier sursaut d’orgueil retournent pêcher. Vaïk sort un poisson de l’eau qui dans un ultime effort arrive à s’échapper. Leurs cris de joie résonnent encore sur l’ile.  Un peu plus tard un énorme poisson a réussi à rompre la ligne. (Le poisson faisait plus de 50cm selon Adrien et Vaïk, 10 cm selon Elian !!!)

Enfin au loin, on aperçoit un bateau. On va enfin pouvoir sortir de l’ile sur laquelle nous avons échoué depuis 4 jours. Les autres familles poursuivent l’aventure. Nous sommes les seuls à nous échapper mais au prix de grosses larmes de la part de Candice et Vaïk qui abandonnent leurs nouveaux copains avec beaucoup de tristesse.

Au bout de deux heures la terre ferme !!!! Nous sommes fiers de nous, nous avons réussi  à survivre pendant 4 jours.

En fait si on fait abstraction des jus, des bières, des hamburgers et des frites, on a presque vécu en robinsons. On a rarement quitté le maillot de bain et si robinsonnade veut dire passer 4 jours sans pc, tv et DS, alors c’est réussi. On s’est tous bien amusé et retrouvé

Moralité d’Adrien: Et si le Robinson moderne était quelqu’un capable de commander des bières et des hamburgers dans n’importe quelle langue. Dans ce cas on a fait une vraie robinsonnade.

Bon le mieux c’est quand même que vous jugiez par vous même en regardant les photos !!! Et oui Robinson avait même un appareil photos !!!

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Robinsonade, de retour.

La radio fonctionne et Yens Voigt est en tête à la Féclaz, sans les images ici, c’est beau quand même …

On est de retour, Stéphanie prépare un article.

On a ri, pleuré et mangé peu ou prou ?

La photo : nous à l’arrivée.

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Avis aux parisiens !

Amis, famille parisienne, on cherche avec Stéphanie un petit nid avec cuisine du 4 au 7 août prochain. Les enfants seront avec les grands parents.

Et oui, on rêve de pommes de terres, de laitue et de blancs de poulet en tête à tête devant la télé.

On a aussi notre crêpière et nos draps en guise d’autonomie.

Alors si vous avez une adresse et des clés on fera de vrais profiteurs…

 

On part en Robinson.

Merci à celles et ceux qui nous répondu sur notre exercice de démocratie pour le vote vers une robinsonnade ou pas. On a revoté ce soir et au second tour, le départ sur une île en Robinson est passé.

On a une liste d’affaires et la carte bleue en cas de retour bredouille des chasseurs/pêcheurs.  On prend aussi un peu plus qu’un T-shirt et un appareil photo.

On va bien rigoler et tenter de ne pas mouiller les allumettes.

Retour le 20 juillet pour écouter l’étape des Bauges sur RMC ( pas de TV net au Cambodge…)

 

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Déformation des corps

Nous sommes partis depuis presque  un an et nous ferons un bilan de santé à la toute fin du voyage par contre on a noté quelques transformations corporelles qui dureront ou pas ? En vrac :

Le ton halé,

On se trouve tous très beaux, un an dehors, au soleil, têtes de vacanciers.

On a maigri,

Stéphanie et moi avons des kg en moins, le rythme, la nourriture et quelques mauvaises digestions. C’est top on va essayer de garder la ligne le plus longtemps possible. Pour les petits, on pense qu’ils n’ont pas grandi beaucoup et que la reprise d’une alimentation habituelle risque de lancer un croissance.

Pilosité,

Short et T-shirt en permanence, du coup, plus d’épilation automatique. Je suis le plus concerné par cette modification, alors les voisines n’appelez pas un garde forestier en voyant une bête étrange dans le jardin quand vous rentrerez chez vous.

Pied large,

En tong depuis 5 mois, les pieds commencent à s’élargir, la première semaine en chaussure de ville ne va pas être très agréable.

Tendons d’Achille

Après Stéphanie, je commence aussi à avoir une forte sensibilité sur les tendons d’Achille. On pense que ça vient aussi de tongs, car on est très étonné de cette quadruple douleur.

Boutons de moustiques,

Les petits réagissent moins aux piqures de moustiques.

Branchis,

Stéphanie se jette à l’eau dès qu’elle peut, on dirait qu’elle a des branchies qui poussent devant les oreilles, je m’inquiète un peu.

 

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Du cocon au tissu, par Candice

Nous sommes allés au musée de la soie. C’était super. On a fait la visite guidée en français et j’ai tout compris, je vous explique :

1 Au début les papillons Bombyx du Murié s’accouplent pendant 12h.

2 La femelle pond.

3 Les œufs éclosent.

4 Ils ont 4 cycles 1er ils mangent un peu, 2ème il mangent plus, 3ième encore plus, 4ième énormément, les 4 cycles durent 1 mois.

5 Ils arrêtent de manger et font de la salive.

6 Ils font leur cocon jaune.

7 Les gardes en ramassent 80% pour le tissus.

8 Ils mettent les cocons dans l’eau très chaude et ramassent le fil qui fait 400 m  en le mélange avec d’autre fil de cocons. La couche s’appelle la soie sauvage.

9 Ensuite ils mettent le cocon dans l’eau plus froide et prennent la 2nd couche. Il reste que la larve morte. Ça se mange , j’ai gouté c’est pas bon!!!!

10 Ils teignent la soie en blanc.

11 Ils enlèvent les saletés.

12 Ils l’enroulent sur des bobinettes ( petites )

13 Puis ils mélangent plusieurs petites bobinettes sur une grande

14 Ils mettent les fils ensemble et recouvrent ce qui doit être peint d’une autre couleur par la teinture

15  Le tissage

1ere technique : Ils tissent des fils avec des motifs déjà teints.

2ieme technique : Ils tissent avec des fils de différentes couleurs.

3ième technique : Ils tissent des fils blancs et teignent le tissu après.

Compte des jours et jours qui comptent.

Des jours on compte les jours mais pas toujours. Les jours qui comptent, on ne compte pas. Pourtant chaque jour compte, celui qui vient décompte aussi. A la tombée du jour on se rend compte que le jour est passé sans compter. Au lever du jour, bonjour bonjour, celui-là compte ?

On est à jour. 18 jours, y-a le compte.

Parfois, des jours, on ne se la raconte pas mais on se raconte : Et tu te souviens du jour où ? Comment on compte et dit bonjour en  ?

Certains jours, on compte sur tous pour mettre le site à jour. Notre famille au grand jour. On conte plus qu’on ne compte. On ne raconte pas toujours.

Ce voyage s’est construit jour après jour depuis un jour de décembre 2008. Maintenant, il compte des bons jours, des jours sans et quelques mauvais jours. Fasse qu’un jour il soit un conte pour les vieux jours, dans le séjour, sous l’abat-jour ( ceux là ils ne comptent pas ! ).

Alors encore quelques bons jours et bonjours qui comptent avant le dernier jour.

 

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Tonle sap, et village flottant

Avec notre grand tour pour aller voir des temples, on a fait un détour par le village flottant de Kapom phluk. Une fois la caisse passée en sentant l’arnaque, on a descendu un canal en bateau qui nous mené jusqu’au village puis au lac.

Ce lac, le plus grand d’Asie du Sud Est est alimenté par le Mekong et se gonfle en saison des pluies pour se redégonfler en saison sèche. Son niveau varie de plus de 5 m. Il faut donc imaginer toutes les photos 5 m plus haut. Y compris la forêt qui est donc noyée une bonne partie de l’année.

 

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Balise N°17 suite, Angkor un peu.

Après 2 jours sur les temples classiques d’Angkor, on a pris l’option grand grand tour pour aller voir les temples de Banteay Srei et Beng Mealea. Deux bonnes surprises avec des couleurs de grès rose pour le premier et un côté Indiana Jones dans le second.