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Balise N°13, Kawa Ijen, Chapitre 2

Incompréhensions

La nuit est encore totalement noire, notre groupe arrive sur la lèvre du cratère. En contre bas une lueur bleue floue et quelques points blancs qui s’activent à côté. Après quelques secondes d’observation la conclusion est simple : c’est nul et les points blancs doivent être des porteurs en train de bouger avec des lumières. Bilan du groupe : on a payé pour voir ça ! J’entends parler un couple de français qui illustre notre réputation, je ne suis pas fier. Stéphanie et les enfants vont monter à l’horaire officiel dans 3 heures. Je demande au guide si on peut s’approcher, il m’éclaire le panneau interdisant de descendre dans le cratère. Pourtant la lueur bleue est proche de la mine et donc ça ne peut pas être si dangereux. Il dit avoir peur, et confirme que de nuit, on peut perdre le chemin. Un porteur passe et descend aux enfers, sans aucune protection apparente. Je décide de descendre un peu pour voir. Quitte à être là, autant aller voir. D’autant plus qu’en montant, j’ai gâché l’aspect humain de la journée par mon incapacité à communiquer, il ne me reste plus que la volcanologie et les photos volées. Trois autres touristes m’emboitent le pas, armés d’un masque à gaz pour 3 !

On descend le chemin rocheux du cratère, l’odeur de soufre devient plus forte par instants.  Un porteur est en contre bas, ses deux paniers sont pleins, il fume une cigarette. On le croise, « Pagi », « Pagi », la frustration ne passe pas. Un instant après, il nous crie « No No », le premier du groupe avait quitté le bon chemin. On le remercie de sa vigilance. En plus, il prend la force de veiller sur nous. La lueur bleue devient de plus en plus forte et claire, ce sont des flammes dans un nuage de vapeur, elles semblent accrochées à la paroi. Je fais quelques photos de peur qu’elles s’éteignent. Je laisse le groupe partir devant. Enfin la bonne distance, le bluefire, les lumières des travailleurs, le cadre de la photo est plein avec un 24 mm, c’est superbe. Je déclenche à plusieurs reprises pour m’assurer de la netteté. « Yes », je l’ai. Soudain plus rien, tout noir, un nuage de soufre s’abat sur moi. Je faisais le malin sans rien sur la bouche et le nez pour respirer. Ce n’est plus tenable, je ferme les yeux et fouille dans mon sac à la recherche d’un T-shirt, j’en fais une boule et me le colle sur le visage. Théoriquement c’est un nuage, pas mortel même si ça pique , ça ne va pas durer. Mais le doute s’installe. J’entends du bruit, entrouvre les yeux, des lumières remontent. Je ne suis pas seul. Je décide aussi de remonter, plié en 2 je reprends le chemin. On voit mieux, le nuage se disperse rapidement. C’est passé. Les trois autres du groupe remonte en pressant le pas, me disant de ne pas rester là.

Je décide de rester un moment de plus, en dessous il y a encore quelques lumières, prends quelques photos.

Je remonte seul, loin des touristes, loin des porteurs.

Sur la lèvre du cratère notre groupe vient de se reconstituer. Deux hollandaises veulent redescendre maintenant pour être sures de ne pas louper le bus, les jeunes français décident de descendre aussi. Je suis Ok, c’est le bon timing pour retrouver la famille au parking et pour remonter avec eux. Un jeune ne comprend pas pourquoi redescendre alors qu’il fait encore nuit noir et que l’on a vu qu’une lueur bleue, 2 porteurs et la nuit. Il descend tout de même. Je ne comprends rien non plus, c’est comme aller au cinéma et partir après la pub. Je me renferme, entame la descente à l’arrière.

Sur le chemin, ma tension et trop forte, j’arrête le guide et à l’aide d’un dessin sur le sol tente à nouveau de poser la question : pourquoi le transport en descente de la partie après le cratère ne se fait pas à cheval, en moto ou par un toboggan ? Je n’arrive pas à me faire comprendre. Je passe devant le groupe et espère croiser la petite famille au plus tôt. Le jour commence à se lever.

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Petite Terre.

Après avoir retrouvé les Gonnard sur Gili, premiers copains avec qui on avait partagé ce rêve de voyage il y a déjà 5 ans, on a retrouvé Gabin, Nelly et Stéphane qui avaient toqué à notre porte de camping-car en Argentine, sur un parking de Puerto Madryn, au tout début de notre voyage. On avait partagé un bout de route avec eux sur Valdes pour voir les baleines puis au sud de l’Argentine à El Chalten. Ils finissaient leur voyage de 18 mois en Amérique du Sud. Il semble qu’ils étaient mal vaccinés car après un bref retour au camp de base, ils sont depuis 4 mois en Asie.

 

Voilà, retrouvailles pour les grands et les petits, autour de la vague en période de grand swell. Un grand moment de souvenir, de présent et de perspectives car on a prévu de se retrouver avec les 3bambinsenpatagonie, chez eux au mois d’août.

Pour la petit histoire, notre crêpière ambulante est un cadeau de Nelly et on a réussi à partager des crêpes, les prochaines ensemble seront en France.

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Balise N°13, Kawa Ijen, chapitre 1

 

Incapacité

Il est 1h30, le minibus s’arrête, j’y suis. La journée qui commence sera certainement une des plus fortes du voyage, une balise, un point de passage de la vie. On ne peut plus être le même après être venu ici. Je suis sur le parking du Kawa Ijen, il fait nuit noir. Tout autour, deux petites maisons, une prairie entourée d’une forêt se dessinent, rien de plus. Au dessus, la voie lactée me rappelle que je suis bien sur terre, pourtant je sais que l’enfer n’est pas loin. Un autre minibus arrive, les phares s’éteignent, des touristes descendent. On se regroupe.

Un indonésien sort de la nuit, « Good morning, Ca va bien , I’m Ali, your guide for tonight». J’ai acheté l’option « Bluefire » du tour. Cette option permet de partir 3 h avant l’heure normale pour voir au fond du cratère de la lumière bleue. En fait, je ne sais pas bien ce que c’est et en plus on me l’a souvent déconseillée car on ne voit pas grand-chose, simplement une lueur bleue diffuse, au loin. Mais au fond de moi, je suis là pour être 3h de plus auprès des porteurs de soufre et tant mieux si je peux voir un phénomène volcanique.

Nous partons par un chemin pour une heure de marche qui doit nous amener jusqu’à la lèvre du cratère. Le groupe silencieux s’enfonce dans la forêt, seules les lumières des frontales trahissent notre présence.

Soudain sur ma droite, un panier en bambou à la hauteur de mes yeux. Dans l’enfilade, un second panier. Ma respiration se bloque, ca y est c’est maintenant. Depuis longtemps, je sais qu’un jour je viendrai voir ca, ca : ces hommes, ces forçats d’un autre monde.

Je me laisse descendre à l’arrière du groupe, je suis à ses côtés. Le groupe prend un peu d’avance, que dois-je faire ? Je reste là ou accélérer, c’est là-bas que je dois être, c’est ici que je veux être. Le chemin est large, on monte ensemble. Ensemble, c’est ma vision, mon monde, mes projections. Il est à côté, je ne sais rien de lui, mais je me sens lié, un sentiment de communion. Que pense-t-il ? Il y a 20 ans, Nicolas m’a fait découvrir le photographe A. Salgado et son travail La Main de l’homme. J’ai découvert ce monde des porteurs de soufre du Kawa Ijen. Je sais depuis ce moment là qu’un jour je viendrai ici, pour répondre à ces deux questions :

Pourquoi font-ils ça ? Pourquoi les laisse-t-on faire ça ?

Là maintenant puis-je avoir des réponses ? Le guide ne parle pas anglais. J’imagine que le porteur à mes côtés ne parle pas non plus. On monte, parfois nos lumières se croisent sur le sol noir étoilé de traces jaunes échappées des paniers. Je monte avec son énergie, je lui vole un peu de lui même. Trop tard pour dire bonjour. Pourquoi fait-il ça ? Je suis incapable de sortir un mot. Il est pour moi, une extrémité de l’humanité, un héros, inatteignable. Que pense-t-il ? Son visage est-il semblable aux photos ? Quel âge a-t-il ? Certainement moins que moi car l’espérance de vie est de 35 ans. Portant il parait qu’ils ont le sourire. Pour lui je suis un touriste comme ceux qu’il croise tous les matins, j’ai sans doute dans la poche 5000 roupies à échanger contre une photo de leur labeur, un gros appareil photo et si je parle fort c’est que je suis un français. Son panier touche mon épaule gauche, -Sorry. -Sorry. Ma tête explose, je n’arrive rien à sortir. Ces porteurs vont au fond du Kawa Ijen pour remonter des blocs de souffre en haut du cratère puis les redescendre jusqu’à la route. Chaque chargement pèse environ 80 kg qu’ils transportent durant 2 heures sur des chemins difficiles. Dans le cratère, ils extraient le soufre dans des nuages de vapeur âpre et irritante. Il commence sa journée, il monte deux doubles paniers vides.

On arrive à une cahute, il pose ses paniers. Je lui dis « good day », il me répond « Ok » en allumant une cigarette. Que pense-t-il ? Je continue le chemin, pars retrouver les comme moi, me pose au milieu du groupe. La bouche close. Une tête blonde me demande si je suis français. Mon voyage est terminé.

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Bali dernière ligne droite

On est de retour du Bromo et du Kawa Ijen, les balises 13 et 14. On s’est posé à Lovina pour le dernier bain au milieu de poissons. Demain, plan Dauphin, puis 2 jours en option à décider en famille ce soir:

Snorkel et visites à Amed

Rando au volcan Batur

Surf

Rester ici, un max d’école

On verra le vote de ce soir, rappel le petit blond n’a pas le droit de s’exprimer donc 4 voix.

 

Ensuite ce sera 3 jours à Kuta pour le surf, fêter l’anniv de Vaïk le 26 et préparer les bagages pour le départ pour Bangkok le 28 mai. On aura aussi un bon skype à coup sur, préparer les connexions.

D’ici surveillez le blog , y a du lourd qu’arrive.

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Plan à la Vadrot, 1ère

 Depuis deux jours nous avons loué une voiture pour visiter Bali. Aujourd´hui au programme les lacs Buyan et Tamblingan et le village de Munduk dans les montagnes balinaises.

Le guide lonely planet explique qu’un chemin de 4km relie les deux lacs, temps estimatif est d’une heure et demi de marche. Vaïk est très motivé pour faire cette rando. Candice et moi beaucoup moins mais on se laisse convaincre. Comme c’est une traversée,  Adrien et Elian feront le tour en voiture et nous attendront à l’arrivée.

 Adrien me saoule en me demandant si j’ai pris à boire et à manger et en insistant pour que j’aille me renseigner auprès d’un local sur la randonnée.  En plus juste au moment de partir, il fixe une heure de repli au point de départ au cas où nous ayons un souci et que nous ne nous retrouvions pas à l’arrivée. Je l’écoute d’une oreille distraite, Je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin d’une solution de secours !!!!! Pourtant je ne le savais pas encore, mais  je venais de partir pour mon premier plan à la Vadrot en temps qu’organisatrice!!!!  Un plan à la Vadrot c’est quoi ? C’est une galère, à priori sans risque physique, qui finit bien.

Nous sommes donc partis avec Candice et Vaïk. La première heure s’est passée impeccable, même si je me suis dit qu’au niveau du timing, une heure est demi ce n’était pas assez et qu’il faudrait surement plus de temps. Le chemin était large avec le lac à main droite et des temples qui ponctuaient la balade. Les enfants jouaient aux aventuriers. Ils ne pensaient pas que le terme aventurier était si juste…….

D’un seul coup le chemin se rétrécit, la forêt devient de plus en plus dense et cache le lac que je gardais en point de repère, il y a des chemins qui partent de tous les côtés. Le doute s’installe.

Je fais le point : Il est 11h, j’ai de quoi manger, de quoi boire et les enfants pour l’instant s’amusent et n’en ont pas encore marre…

Des jeunes indonésiens nous doublent. Ils vont aussi au lac Tamblingan. Rassurée je reprends confiance. Et effectivement le semblant de chemin nous amène au bord du lac, d’où j’ai une vision claire avec un temple au bout du lac qui me servira de point de repère. Enfin presque !!!!!!!

On s’enfonce à nouveau dans la forêt. Pour rejoindre le second lac il faut passer un col. On marche longtemps, mais je suis sure de me diriger dans la bonne direction !!!!!  D’un seul coup entre les branches je vois de l’eau. On se rapproche du lac. Ca doit  être le second lac vu que ca fait déjà 2 heures que nous marchons.

Mais là, déception. Je vois à nouveau le temple, mais cette fois étant donné le point de vue je ne suis pas du bon côté  et je suis partie pour faire le tour du premier lac. On revient sur nos pas, j’ai du rater un embranchement, mais j’ai beau le chercher, rien. Alors on reprend le chemin. On croise à nouveau les jeunes. Ils ont aussi perdu leur chemin et sont en train de tracer des nouveaux itinéraires avec leur coupe-coupe. On les suit. Pas très surs de nous mais au moins nous ne sommes  plus seuls. Par contre le ciel devient menaçant.

On arrive à un autre temple. De là on entend la route. Ni une ni deux on saute sur l’occasion. Si on retourne sur la route, on est sauvé !!!!!!! On repart donc plein d’entrain, mais  j’ai l’impression de tourner  en rond. Ce n’est pas qu’une impression, au bout de 20 minutes on se retrouve à nouveau au temple. Les jeunes sourient !!!! « La route, il faut monter les 400 m de dénivelés avec les escaliers » me disent-ils. C’est reparti. De grosses gouttes commencent à tomber et puis c’est le déluge. Ca y est les enfants craquent. Candice pleure, elle en  a marre et elle a peur.

Mais tous les plans à la Vadrot ont une happy end.

Après cette seconde tentative, enfin on atteint ………….une route.

On marche et  on croise Edwin. Il nous situe sur la carte. Un point positif, on est sur les rives du lac Tamblingan, par contre, on est à l’opposé du parking où je voulais arriver !!!!!! Quant au parking, il me dit qu’il y en a plein de ce côté du lac. Il nous propose de nous déposer avec sa voiture et comme il est presque 14h, il nous ramène au point de repli.

Il est 14h !!!!! Adrien ne devrait pas tarder. Sauf qu’entre temps lui, il s’est renseigné auprès des guides pour avoir des infos sur la rando. Et les infos, il aurait été judicieux de les avoir avant de partir : Peu de gens s’engagent sur ce parcours (ce qui explique que par endroit la nature a repris ses droits) ; la randonnée est donnée pour 3 heures ; il est déconseillé de partir sans guide car il est difficile de se repérer (je confirme). Bref comme Adrien sait que je vais mettre au moins 3 heures, il ne s’inquiète pas et ce n’est qu’à 16 heures qu’il vient au point de repli pour voir si nous y sommes.

Nous attendions chacun dans un warung (petit restaurant), moi au départ, Adrien à l’arrivée. Le temps de dire au revoir et merci à Edwin et à la femme du warung, et nous partons à l’arrivée !!!!!! Il

Pour le réconfort Adrien a pensé à tout. Et oui ! On est dimanche et nous sommes accueillis avec une assiette de crêpes qu’Adrien, Elian et leurs hôtes ont eu tout le temps de préparer dans l’après midi.

Made, le mari de la cuisinière est guide. Il m’explique que sans guide c’est trop compliqué. Il me montre la carte détaillée du site.

Tout est bien qui finit bien. En plus Made et sa femme nous ont invités à passer la soirée avec eux et dormir chez eux. La journée finit donc bien mieux qu’elle n’avait commencée.

Conclusion de Vaïk  : On a fait les aventuriers. Je n’avais pas peur mais juste je ne voulais pas que nous restions la nuit dans la forêt.

Conclusion de Candice : Je n’ai pas trop aimé la balade, en plus il y avait de la pluie et j’en avais marre. Je retournerai avec maman seulement si maman a un guide et une carte.

Conclusion de Stéphanie : Pour l’orientation ce n’est pas gagné. Patrice je ne sècherai plus une seule séance  de course d’orientation le mardi et le jeudi soir !!!!! Et c’est sur pour une prochaine rando j’irai prendre les infos auprès des locaux avant de partir.

Moisversaire N°9 : Climat tropical

On a sauté quelques bilans mensuels pour plein de bonnes raisons et voici une petite revue des troupes toujours vue par la rédaction. On a quitté l’Amérique du Sud il y a déjà 2 mois et on est donc entré dans notre quotidien d’itinérant.

On est passé aussi du statut de voyageur à celui de touriste. Les grands espaces ont disparu et on se sent oppressé par l’environnement naturel et humain.

 

Stéphanie : Le voyage la rajeunie, elle s’habille depuis peu en Gucci. Toujours reine de la gestion de la nourriture elle arrive aussi à garder le rôle de maitresse d’école. Son point faible : le surf.

 

 

 

 

Elian : Il grandit et parle bien, même très bien et son à propos devient agréable. Pour lui tout est normal, singes, dauphins, surf, hôtel avec piscine… Il nous demande parfois pourquoi on bouge tout le temps. Il est d’accord pour tout sauf quand les parents demandent. Ses cheveux font rêver les locaux mais quand ils prennent trop de photos il est capable de jeter du sable sur les appareils photo.

 

Candice : Adorable et facile, hyper sociable et envie de grandir, un voyage de rêve avec elle, elle compte jusqu’à 10 en 4 langues et veut faire ses études à Santiago plus tard. Le voyage est ancrée en elle. Quand elle veut elle envoie du lourd et surfe aussi.

 

 

Vaïk : Son anniversaire est tout proche, le 26 et on espère que l’excitation est fortement due à ça mais pas seulement. Il est dans l’opposition à tout ce qu’on demande. Pour l’école , il refuse souvent, Stéphanie garde néanmoins la barre. Il faudrait mettre « de surf  » après chaque mots sur l’école : école, exercice, planche de multiplication…Ses yeux sont tournés vers le retour en France.

 

 

Adrien : Toujours plein d’espoir dans le surf et la tête dans les volcans, le rapport de force avec Vaïk et Elian devient pesant et vivement des soupapes de sécurité. Le surf permet de garder la ligne, à défaut de garder les pieds sur la planche. J’ai adoré me baigner dans les aquarium. Les écoles me manquent.

 

Pays des volcans

On est en Indonésie pour 5 balises dont 2 posées sur des volcans. Sur le parcours on butine quand on a un peu de temps et que l’envie de surprise nous prend. En simplifiant, l’Indonesie c’est 4000 volcans dont 130 actifs, le terrain de jeux est grand…

Depuis tout petit les volcans me parlent, je ne sais pas encore ce qu’ils me disent mais ils sont intrigants. A chaque rencontre c’est un message nouveau, d’esthétique, d’histoire, de science ou de légende. C’est aussi un temps de réflexion et d’adéquation corps-esprit lors des ascensions.

Les volcans d’Auvergne que certains voient actifs , superbes et uniques et qui pour d’autre ne sont que des collines herbeuses servant aux télécom. Un paradoxe digne d’art contemporain.

Ensuite le passage au Vanuatu, éruptions, lacs de cratères et les fabuleux lac de lave d’Ambrym tout ça dans un contexte mystique très fort.

Des images plein les yeux en Islande, la Réunion

Un voyage dédié aux volcans en Amérique centrale à la rencontre des légendes de volcans auprès des papy et mamy des villages avoisinants. Un vrai partage d’émotion avec les locaux.

Ici, c’est un peu différent, on est sur l’esthétique et un peu de science pour les enfants ( Candice dit tout savoir de « C’est pas sorcier » ). Quand on passe à côté d’un volcan, je m’échappe pour aller lui dire bonjour ou on y va en famille si le sommet n’est pas trop loin, un doux mélange. Le pays est propice aux légendes mais le temps manque pour ouvrir le sujet… une autre fois !!!

Liste des volcans visités : Rinjani, Satonda, Wawo Muda, Inerie, Kelimutu

Demain, on part sur Java pour 2 mastodontes Bromo et Ijen.

Résultat du Quizz du petit blond

Trop fort pour les réponses Véronique et Martine  et bien joué aux ED car ça le fait aussi. Dans tous les cas c’est lui qui décide…

ayons un pensée pour sa maitresse de l’an prochain, en espérant qu’elle ne lise pas ce blog….

pour info pour la 1 , il a bien vu son papa réparer les brassards avec du scotch quelques minutes avant…

Category: Elian  3 Comments

en passant par la balise 10

en attendant la réponse du quizz, un apercu de la balise 10 :

et puis à venir un article de Stéphanie : mon premier plan à la Vadrot, j’ai bien fait de me marier