Un message un peu perso mais dans le futur tout sera partagé alors entrainons nous !!!
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Une grosse frayeur, en arrivant à l´hôtel, le doudou d’Elian avait disparu…après 7 mois l’erreur fatale. On s’était fait peur 3/4 fois mais là ??? est-il dans l’avion ? dans le taxi ? déjà dans une autre vie de doudou ?
On fouille la chambre 3 fois, je retourne à l’aéroport , rien, la nuit tombe.
Elian nous demande de chercher mieux ( ça ne s’invente pas…) , on lui donne doudou crèche, le secours anticipé depuis Chambéry. Il s’endort malgré tout. Avec Stéphanie , on dort mal, on culpabilise, que faire ?
Grâce à une photo du taxi, je trouve la maison du chauffeur. Personne, son voisin me dit qu’il est parti pour un voyage de nuit la veille au soir, retour non prévu.
Elian se fait à l’idée, il en parle, le doudou est parti rejoindre mamette ?
On tourne en rond.
L’aprèm, le taxi man vient à l’hôtel ayant entendu la détresse d’un touriste par les gardiens de l’aéroport. Il présente le doudou à Elian.
Tout s’oublie en 1 seconde.
Ma mère a repris l’avion pour la France et pour amortir la séparation, on enchaine directement avec l’Amazonie bolivienne. On fera 1 ou 2 articles sur cette bonne tranche de voyage.
La balise N°6 est comme prévu la plus chaude…35°C et 90% d’humidité, on a choisi un bel hôtel pour la transition ( tout top sauf pas de wifi, les voyageurs comprendront cette carence ).
Avec Candice, on a fait une animation improvisée dans une école hier aprèm et dès cet après midi elle intègre une classe, je me relance aussi avec une prof de gym qui gère ses classes avec autorité ( du rarement vu dans les autres écoles ).
L’école de ce matin a été un peu dure alors on a mis au programme de l’EPS et un cours de natation ( ou baignade ) et on a pris de bonnes résolutions en famille.
Vendredi, on part pour 3 jours dans la jungle : crocodiles, moustiques et anacondas au programme.
Bref : Rdejeux les batteries pleines, un peu en surchauffe avec la température mais ça va le faire…..
On est à l’hôtel à Sucre, Elian demande son bonnet à Stéphanie. Il fait déjà 20°C. Stéphanie lui demande pourquoi, il répond « parce que j’ai envie ». Cette réponse habituelle signifie qu’il ne veut ( peut ? ) pas dire pourquoi mais aussi qu’il ne lâchera pas avant qu’on cède. Du coup, comme l’enjeux ne semble pas fondamental, Stéphanie lui sort son bonnet du sac. Il le prend sans rien dire et disparait dans le patio entre nos 2 chambres.
En jetant un œil maternel, je le vois en train de parler ( en français ) à la petite fille de l’hôtel, le bonnet à la main. Il s’éloigne de quelques mètres puis pose le bonnet par terre. Il revient vers la petite fille puis part le reprendre en courant.
Elian est manifestement en train d’apprendre à la petite fille à jouer au Béret.
On sort tous de nos chambres et le regarde sourire aux lèvres, il nous ignore puis joue avec Mamette qui semble plus intéressée que la petite fille de l´hôtel.
Après un accueil très chaleureux de tous et une journée d’adaptation, le séjour bolivien fut très intense en rythme, en connaissances, en découvertes. Etre « voyageuse » sans parler l’espagnol c’est difficile, heureusement j’avais mes petits guides traducteurs Candice et Vaïk.
Ce fut super intéressant et je suis ravie d’être venue alors que j’avais dit au début que je ne viendrais pas à leur rencontre, les laissant dans leur projet.
Les Flops :
Les bruits, avions, moteurs, klaxons, bougonneries sonores, cris, pleurs, chamailleries, musiques, télévisions, crises, chahuts, énervements.
Les Tops :
Stéphanie excelle en organisation, communication avec tous en espagnol et l’intendance pour tous. Elle prend la posture d’une directrice d’école.
Adrien, comme d’habitude exigeant dans l’organisation du voyage, recherche le contact avec les gents riches de leurs diversités, anticipe le déroulement du voyage. Il fait des prises de vues calculées pour rendre le blog vivant et intéressant, toujours en quête de moments insolites. Il faut le voir également animer des jeux traditionnels dans les écoles « un prof de gym assurément ».
Candice parle un espagnol vivant, se tourne vers les autres facilement et est contente de tout. Elle aide spontanément tout le monde en souriant.
Vaïk plein d’énergie, tête en l’air tête en bas, curieux de tous les paysages, s’ouvre aux autres en espagnol.
Elian, le petit blond, attire l’attention de femmes et des jeunes filles qui lui touchent la tête. Il est toujours prêt avec son sac à dos pour partir dans les grosssss bus.
Merci beaucoup à eux pour ces 2 semaines, je regarderai le blog avec un autre regard, je leur souhaite 5 mois supers, bon vent au Vanuatu et en Asie.
Pour leur retour le 1er août, pour ceux qui désirent les rencontrer, le 95 maison verte à Saint Maur (banlieue parisienne ) se transformera pour cette occasion exceptionnelle en Rdejeux autour du monde.
Reportage de Candice :
Nous sommes allés dans une mine avec Mamette. Nous étions habillés comme des mineurs , tout en bleu : pantalon, poncho, botes. Arrivés devant la mine plein de boue ( dedans aussi ). On marche dans les rails de train. Il fait noir « aurosement » on a des casques et des lumières. Des casques car le plafond est bas. Bim! Bam!
A un moment la dame nous dit de mettre un tissu sur le nez et la bouche. Il y a du gaz. Nous avançons, ça sent mauvais ! A un moment Maman dit » il n’y a pas beaucoup de travailleurs » et en même temps un homme descend de la mine. On était dans une mine d’argent ( pas de sous ). Maman avait acheté des feuilles et des crayons, elle en a offert.
Je marche, je marche.
A un moment on se met sur le côté et un wagon tiré par 3 hommes arrive. Le wagon pèse 2 tonnes. Nous attendons qu’il repasse vide. Je commence à en avoir mare. Quand il repasse, on le suit et je vois qu’ils le remplissent. Je sature : l’odeur, le noir.
Ça ne m’a pas trop plus.
Info d’Adrien :
La mine est celle du Cerro Rico, en photo dessous, elle a fait la fortune et l’infortune de milliers de personnes depuis plus de 400 ans d’exploitation. Le cerro est maintenant un vrai gruyère et l’exploitation sera interdite dans 10 ans. Les entreprises et l’état ont abandonnés l’exploitation et les mineurs se sont organisés en coopératives…
Pour en savoir plus voir le documentaire : La mine du Diable, 2011, Jean Querat trouvable sur le net….
Il parait que ce n’est pas très simple pour nous suivre géographiquement, c’est pas grave mais voici en résumé la configuration du moment :
On est à Sucre, capitale de la bolivie.
On remonte à la Paz pour remettre ma mère dans l’avion, pleurs garantis…
On part 10 jours sur la Balise 6 : Amazonie bolivienne, ça va être top grandiose.
On fait sauter la balise 7 Machu Pichu, pour plein de bonnes raisons
Sur une semaine on redescend à Santiago du Chili pour décoller vers le Vanuatu, via Sydney
2 semaines au Vanuatu du 23 mars au 7 avril , transformation immatérielle de notre Camping Car,
Puis Bali et on verra ensuite…..
On va pouvoir poser les doudounes, duvets et polaires…. top, vivement les maillots de bains et tongues
Après les vacances d’été de l’Amérique du Sud, on est tout content de pouvoir rerentrer dans des écoles. Nous avons eu notre première expérience bolivienne. Elle nous a confirmer qu’une animation d’une demie journée est un peu frustrante pour tous, et qu’il faut qu’on prévoit plusieurs rebondissement pour aller plus loin dans les relations avec les enfants et adultes.
Après le Lipez, on s’est posé 3 jours à Potosi pour récupérer et pour visiter une des fameuses mines du Cero Rico.
Avant les articles plus précis, une vidéo panoramique depuis un beau monument de la ville : cliquez ici