J’adore l’expression « par hasard et par nécessité », expression empruntée à Hubert Reeves qui l’utilise pour des questions bien plus sérieuses (Comment est apparue la vie sur Terre ? ).
Le voyage est une suite de hasards et nécessités sans qu’on puisse déterminer avec certitude la catégorie. Je vous laisse vous amuser sur cette part de tarte aux myrtilles.
Nous avons dégustée une tarte aux myrtilles de la vallée du Valgaudemar dans la vallée de la Lune en Bolivie, cette tarte est arrivée par l’enchainement nécessaire et hasardeux suivant :
Avant de partir, Maéva nous dit que des amis avec 3 enfants seront en Patagonie en même temps que nous.
On échange 2 courriels, pour se dire qu’on devrait se croiser dans les jours qui suivent.
Sur un parking, l’instinct français nous fait nous reconnaitre instantanément.
Ils s’appellent 3 bambins en Patagonie
On sympathise
On se retrouve à 2 reprises sur notre voyage et le lien devient très fort
Mon frère organise une classe de neige dans le Valgaudemar
La petite famille habite là-bas.
Mon frère invite Pierre Jean à présenter leur voyage aux collégiens.
Ça se passe bien
Charlotte achète une tarte aux myrtilles en souvenir
Elle la donne à ma mère qui nous l’apporte.
On déguste.