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Conduire à Bali, une aventure en elle-même

 Un voyage dans le voyage, se retrouver au volant d’un monospace à Bali.

Quelques grandes lignes pour situer la scène :

Le camping car nous manque, alors pour rigoler on a décidé de louer une grande voiture pour pouvoir dormir dedans.

Bali est le pays du scooter, à droite à gauche, devant derrière, aussi souvent dessous parait-il mais on en n’a pas vu.

Les routes sont larges pour que 2 scooters puissent se croiser facilement.

Les quelques doubles voies passent à une voie sans aucun signe, c’est assez drôle pour les ponts, la voie de gauche ne sert qu’à celui qui veut laver sa voiture.

Les panneaux de signalisation sont quasi inexistant, quelques noms de ville par moment.

La conduite se passe à gauche car le volant de la voiture est à droite, sur la route ce n’est pas aussi radical.

Nos 3 enfants se sont énervés à plusieurs reprises et une femme co-pilote n’est pas la solution la moins crispante. La copilote adore les paysages et petits objets visibles de la route.

Le programme de la semaine a été un peu chamboulé car priorité au surf et aux copains mais on a réussi à faire 500 km, en ne touchant qu’un seul retro et à passer une super nuit au milieu des rizières.

Ps : Photo pur Xav, une porte avec des escaliers j’ai eu envie de passer en voiture…

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Balise N°14 : Le Bromo, Aire de jeux

Le Bromo, c’est le volcan carte postale avec au lever du jour les dômes éclairés et la caldera recouverte d’une mer de nuage. On le savait et on savait aussi qu’il y aurait plein de monde. En plus, les copains rencontrés nous ont dit qu’il fallait mieux prendre un Tour avec le Kawa Ijen que de se débrouiller seuls. On est donc parti sans beaucoup d’ondes positives. Résultat, on a joué entre le programme officiel le flux des touristes (essentiellement indonésiens) et les éléments, un super souvenir.

En résumé, juste pour faire sourire :

Le bus nous dépose comme prévu à 23h à Promolinggo, mais pas à la gare routière où on pensait trouver un petit hôtel pour la nuit, mais devant une agence de voyage.

L’agence toute petite fonctionne 24h/24 et nous propose de monter de suite au Bromo ( 2h de route) pour voir le lever du jour et redescendre dans la foulée, on gagne 1 jour.

On trouve ça un peu dur après nos 13h de voiture et de bus de la journée, on dort par terre dans l’agence et prend un bus à 5h du mat.

Le vendeur convainc Stéphanie d’acheter un Tour avec le Kawa Ijen, elle me convainc  à son tour, on ajoute une nuit au milieu pour éviter la sur fatigue.

Donc 2 jours et 2 nuits au Bromo, beaucoup plus que la moyenne, les visiteurs passent au maxi une nuit et la plupart arrivent même le matin à 5 heures et repartent après le lever de soleil. On est lent et on sent les gens nous doubler en permanence.

On prend donc le temps, même si l’hôtel est le pire qu’on ait eu depuis le début du voyage : humide, sale, désert. Enfin, on est tout seul dedans, les petits peuvent crier et jouer au foot dans le couloir.

Première étape, on se rend en jeep sur les hauteurs  d’où nous avons un panorama sur la caldera du Tengger avec au centre le Bromo et le Batok au milieu d’une plaine de cendres et en arrière plan le volcan Senaru qui crache régulièrement. On assiste à un beau lever de soleil entourés de quelques centaines d’Indonésiens.

Seconde étape, nous grimpons  sur la lèvre du cratère du Bromo. Nous voyons au fond un petit  lac d’acide sulfurique.  Je fais le tour du cratère avec Elian.

Pour retourner à l´hôtel on abandonne la jeep et nous rentrons à pied. On joue, on se fait de belles séances photos, on court dans les dunes, et les enfants fatigués finissent le chemin à cheval. Je retourne au lever du jour la seconde nuit car notre tour ne nous avait pas déposé au meilleur lieu pour les photos (le Bromo était caché !!!)

Balise N°13, Kawa Ijen, chapitre 4

Dedans

On empreinte le chemin qui descend au fond du cratère, le même que cette nuit. Cette descente n’a rien à voir, je vais pouvoir comprendre un peu de ce qui se passe ici. Pourquoi font-ils ça ? Pourquoi les laisse-t-on faire ça ?

D’un coup le grand nuage blanc remplissant le cratère se dissipe. Il laisse place à une énorme falaise circulaire très claire d’environ 200 m de haut. Au fond, un lac bleu jade apparait, encore dans l’ombre de la paroi. Sur la gauche entre la paroi verticale et le lac, un nuage blanc s’échappe à la verticale. La roche à sa base est jaune et sillonnée de tubes noirs. Un peu à l’écart, les porteurs remplissent leurs paniers. En me retournant, je vois Stéphanie en haut du cratère, c’est bon, eux aussi ils voient. On continue de descendre. Sur le chemin, les porteurs posent leurs chargements sur des petites plateformes à hauteur et fument une cigarette. Je suis dans le cadre des photos de Salgado. Solgun me montre un effondrement sur la droite, l’an dernier d’énormes blocs se sont détachés, de l’autre côté de la zone de travail. Il était là, le sol a tremblé, il a eu vraiment peur. Pourquoi l’effondrement était de l’autre côté ? Il ne sait pas. Le sentiment d’être là où il se passe quelque chose m’envahit. Solgun sourit à me voir photographier dans tous les sens. Je reconnais le caillou sur lequel j’avais posé mon pied photo ce matin avant le nuage. Je refais le même cadrage, seuls deux bidons d’eau se retrouvent sur les deux photos. Jamais cette nuit je n’aurais pu imaginer ce paysage si particulier ponctué de silhouettes enfumées.

Nous sommes maintenant au fond du cratère, proche du lac d’acide sulfurique ! Les tuyaux noirs laissent échapper de la fumée et un liquide jaune orangé qui se répand sur le sol. Ce liquide se solidifie rapidement et forme une roche jaune plus claire. Les tuyaux sont au nombre de quinze alignés le long de la falaise et servent de collecteurs aux vapeurs de soufre se dégageant de la paroi. Le bluefire de cette nuit était en fait la combustion d’une partie de ce gaz, un bruleur de cuisinière de géant.  Quatre porteurs sont en train de casser des blocs de soufre jaune à l’aide d’une barre-à-mine. L’un d’entre eux porte un masque à gaz, les autres esquivent le nuage montant à la verticale. Je n’ai pas une vision de l’enfer, je pousserai même à dire que l’atmosphère est bon enfant. Je me balade dans cette usine à ciel ouvert, appareil photo à la main. Irréel. Les porteurs me sourient, Solgun fait des nouveaux moulages de tortues et d’avions, des cries de joie descendent du chemin. Pourtant on est à 10 m d’un lac d’acide sulfurique, les nuages toxiques se déploient dans le ciel et la petite piscine d’eau douce prévue pour arrêter un incendie de la zone me parait plus que dérisoire. Solgun m’explique avec simplicité son travail. Il me montre son double panier et retaille quelques blocs pour affiner l’équilibre. Le poids de 80kg oblige une minutie dans l’équilibrage des 2 paniers qui prend au moins 15 minutes. C’est prêt, on remonte ensemble. Je me mets derrière lui. Il porte 100kg, moi 3. Son rythme est lent et assuré. Il a retiré son T-shirt pour la montée.

 La latte reliant les deux paniers lui écrase l’épaule. Ses trapèzes hypertrophiés se gonflent tour à tour quand il passe le panier d’une épaule à l’autre. On pourrait presque croire qu’il a un nouveau muscle. Je lui dis mon impuissance à l’aider, il sourit. Je passe devant en prenant garde de ne pas le gêner pour prendre quelques photos. Il monte sans souffrance visible. J’entends parler français, on ne doit pas être loin de la lèvre du cratère. Au sommet un peu à l’écart des touristes, il fait une pause cigarette. On discute à nouveau, il me parle d’une douleur qui commence à le gêner fortement, il me montre le bas de ses reins. Que puis-je ? La  douleur n’est pas apparente sur les visages mais les corps s’usent, peut il en être autrement. Qui achète ces blocs de soufre ? Ils ne peuvent ignorer tout ça. Les touristes, comme nous apportent aussi de l’argent, serais-je ici s’il n’y avait qu’un musée ? Je décide de le quitter là et de redescendre au bus rapidement, j’ai besoin de solitude pour digérer. De plus, l’idée de regarder son corps se déformer dans la descente me mets déjà mal à l’aise.

Je le salue et le remercie du temps passé ensemble. Je n’ai pas mes réponses à mes questions mais j’ai des éléments sensibles et des réponses partielles. Pour aller plus loin, il me faudrait du temps. En quelques heures sur place, je ne pouvais collecter plus de sensations et d’informations. Je ne veux pas partir, je suis bien.

En partant, il me redit son nom Solgun et me précise qu’il est un guide local, il me demande de ne pas oublier cela quand je vais montrer les photos. Je sens que c’est important et que c’est la seule chose que je peux faire pour lui. J’espère par cet écrit avoir répondu à sa demande.

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Les crêpes en Indonésie

 

On se demande ce qu’on fait avec une crêpière ici… Le petit dèj classique, que l’on trouve dans tous les hôtels est le banana pancake !!! C’est vrai que le pancake est une copie grossière de notre crêpe bretonne svelte et colorée, mais vue d’ici c’est assez proche.

Mais on ne s’est pas laissé abattre par le banana pancake malgré tout mangé tous les matins et en plus :

Partage de la cuisine dans le petit hôtel de Semaru car ils ne connaissaient que les pancake. Stéphanie a fait 30 minutes de moto pour aller récupérer les ingrédients. Elle a même failli rapporter un poulet vivant.

Crêpes en attente de Stéphanie et des deux grands lors de son plan à la Vadrot. Là ils ne connaissaient pas les crêpes. Pour la petite histoire, je me suis trompé en achetant la farine, j’ai pris de la farine de tapioca. Résultat, il faut bien rajouter du blé pour que la pâte prenne et les crêpes ressemblaient à du chewing-gum, original.

Bref, on garde avec soin notre crêpière et espère avoir de plus belles aventures dans les prochains pays à traverser.

Les crêpes au Vanuatu

On n’est resté que deux dimanches au Vanuatu alors on a un peu triché sur la tradition car les dimanches ne collaient pas très bien avec nos programmes un peu tendus. Les petits et Stéphanie ont fait des crêpes dans l´hôtel Unity park quand j’étais sur West Coast et en ont offert au personnel. L’ambiance était bonne.  On en a fait aussi chez Lisa et Bani avec le chief Ropet, un bon souvenir.

Le Vanuatu étant une ancienne colonie mi-française mi-anglaise, les crêpes sont connues et l’effet de surprise était moins fort, sauf pour Chief Ropet qui découvrait et n’a pas été le dernier pour en redemander au moins 3 fois.

Volcan : Gunung Kelimutu

 

On vient de faire 20h de bus pour venir voir ce volcan. C’est la première fois qu’on se lève à 3 h du matin depuis longtemps. Tout le monde est motivé, 15 minutes de voiture et c’est parti pour la rando. Au sommet, le petit dej et parait-il un lever de soleil somptueux. On prend le brouillard, il fait froid, on achète thé et Pop Mie. On est une cinquantaine à se cailler sur un monument en escalier. Peu à peu les visiteurs repartent. Ce matin pas de lever de soleil. Nous, on n’a rien prévu d’autre aujourd’hui, pas de tour programmé comme les indonésiens organisent pour les touristes. On attend.

Après 2h, le ciel se déchire avec ombres et spectre de Brocken puis apparition des fameux 3 lacs de couleur différente. On n’est plus que 5 ou 6 sur le sommet, tous le sourire aux lèvres. Les petits viennent d’apprendre par le vécu un aspect du mot patience.

Volcan Gunung Ineri

 

On tourne depuis 2 jours autour d’un cône parfait, le gunung Inerie sur Flores, je demande à Jéremy le guide de l’hôtel de m’emmener, après 20 minutes de moto dans le froid, on se réchauffe en attaquant la pente. Une matinée cool avec au sommet la projection du volcan additionnée du spectre de Broken.

Volcan : Gunung Rinjani

 

Le Gunung Rinjani est l’un des 3 volcans piliers de l’hindouisme pratiqué en Indonésie. Nous sommes à Lombok, une île à majorité musulmane à l’Est de Bali. Les 2 autres sont le Semeru sur Java et l’Agung sur Bali. Le sommet culmine à 3724 m et un lac s’est formé dans la caldeira. Un petit volcan interne à la caldeira est toujours actif avec une éruption en 2010.

Pour gravir le volcan, il faut être accompagné et suivre le programme… Le sommet se fait en minimum 3jours/2 nuits. Je n’ai pas voulu laisser la famille toute seule si longtemps et je voulais voir le lac dans la caldeira. Après longues discussions, j’ai eu le droit de faire 2 jours/1 nuit avec un aller-retour pour me baigner dans le lac. Le premier jour 2000m de dénivelé, nuit sur la lèvre du volcan, le lendemain descente dans la caldeira 600m puis retour.

Un bon moment de rando, de réflexion et une baignade originale, face à des parois verticales tout autour.

Balise N°13, Kawa Ijen, chapitre 3

 Grâce à eux

Le trafic sur le chemin augmente peu à peu. Les touristes montent par petits groupes : vestes de rando, bermudas beige et petits sac à dos. Les porteurs avec leurs paniers vides : T-shirt passés, pantalons rapiécés et bottes percées. Au détour d’un virage arrive la petite famille : Stéphanie avec Elian sur le dos, Candice et Vaïk, avec eux un porteur. Tous ont le sourire, je trouve de suite un réconfort dans leurs regards. Je serre la main du porteur et m’efface de peur de casser quelque chose. Ils sont lancés, je fais demi-tour et c’est reparti cette fois, je ne serai pas seul.

Le porteur tient fermement la main de Vaïk. Stéphanie lui parle en anglais, il parle suffisamment pour échanger. Je les écoute. On marche bien, par mimétisme je prends la main de Candice, je sens par sa poignée de main qu’elle est contente. C’est vrai que c’est un geste qu’on fait rarement. Stéphanie garde Elian sur le dos bien calé dans l’écharpe. On rattrape des petits groupes, ça rigole. Le porteur « Solgun » (en espérant ne pas écorcher son nom) nous parle de lui, de ses 2 enfants. Je ne sais pas lui donner d’âge. Il ne pèse pas plus de 60 kg. Son visage ne porte pas la rudesse de son quotidien, impossible d’imaginer son métier de forçat. Son image est en rupture avec mes souvenirs des photos de Salgado. J’ai même des doutes sur ses capacités à aller chercher 80 kg de soufre au fond du cratère où j’étais tout à l’heure. Je me retiens, ne pas entrer de suite dans mes questions.

A la cahute, sous la lèvre du volcan, Solgun nous fait soulever un double panier de 80 kg. Il le place au bout de deux barres parallèles à hauteur et nous propose de le ramener à sa place initiale. C’est pour la photo souvenir. Mais comment comparer des efforts d’une vie avec « déplacer à plat 80 kg sur 3m ». Je me prête au jeu même si je trouve cela complètement décalé. Son travail est réduit à un amusement à touristes. On repart ensemble vers le cratère.

Les premiers porteurs redescendent, les doubles paniers sont plein de blocs de soufre. Chaque appui au sol fait onduler la charge. L’onde traverse leur corps, leurs genoux semblent se croiser à chaque pas. Malgré la charge, l’impression de souplesse prédomine. Ils semblent faire des arrêts fréquents en posant leurs charges sur les bords du chemin. De petites plateformes sont aménagées tout le long de la descente, à l’aide de troncs d’arbre, de cavités creusées dans les talus ou de gros cailloux qui paraissent avoir été déposés rien que pour ça.

Solgun nous dit travailler tous les jours, il fait deux aller retour un premier voyage entre 5h du matin et 9h, un second pour être de retour avant 14h. Comme tous, il travaille indépendamment et vend le soufre pour 1000 roupies le kg. La charge habituelle est de l’ordre de 80 kg par voyage. Il gagne donc environ 160 000 roupies par jour, soit 12 euros, soit 2 fois plus qu’un métier classique en Indonésie.

Les petits grimpent comme des chefs même si « C’est quand qu’on arrive ?» fait écho de l’un à l’autre. Juste sous la lèvre du cratère on change de monde. La forêt laisse place en quelques mètres à un désert de cendre. Quelques troncs blanchis témoignent d’un passé moins acide. Le flan du volcan est brulé par les fumées débordant du cratère par le petit col. Le sol est sillonné de ravines sans vie. Tourné vers le cratère, un épais nuage blanc nous fait front. L’air pique légèrement. On se pose sous le panneau d’interdiction de descendre, comme les autres touristes. Pour l’instant ce n’est pas top mais ca va se dégager. Notre attente de 2h au volcan Kelimutu le mois dernier, récompensée par un déchirement céleste, nous donne un optimisme sans fin.

Comme beaucoup d’autres porteurs croisés en chemin, Solgun a des petits moulages en soufre qu’il vend le prix qu’on veut. Un crabe pour Elian, un ours pour Vaïk et une tortue pour Candice, un plaisir inattendu pour les 3 : Papa et Maman sont d’accord pour les acheter. Acheter un objet qui n’a pas de prix, pas simple. Je tente de calculer un prix de revient : les moules sont des moules à gâteaux en plastique sans valeur, le soufre ne coute rien et il doit falloir 2 minutes pour faire un moulage. D’un autre côté, on veut le remercier de son aide dans la montée, de son rôle de guide improvisé et donner un coup de pouce. On lui donne 100 000 roupies (8 euros), un peu plus qu’une demi-journée de travail. Il sourit et son visage semble s’éclairer un instant. Je m’apprête à lui demander si je peux le suivre au fond du cratère pour voir son travail. J’ai espoir de prolonger la bonne relation de la montée et de pouvoir aller plus loin dans la discussion, prendre des photos, aller sentir les vapeurs de soufre. Il nous propose de l’accompagner en bas pour 100 000 roupies de plus.  On décide de ne pas descendre en famille, Stéphanie reste en haut avec les petits. Un nuage de gaz comme ce matin ne serait pas le bienvenu avec des enfants ! J’accepte donc. Grâce à eux, j’y suis.

Stéphanie et les enfants restent sur la lèvre du cratère, on sent que l’épaisseur du nuage s’amenuise, on distingue maintenant la partie droite du cratère. Toujours pas de lac en vue. Il faut attendre, les éclaircies vont venir avant la pluie de chaque après midi.

Solgun et moi descendons, ensemble.

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Les dauphins à Lovina, par les 3 petits.

Quels  beaux dauphins

Nous nous sommes levés á 6 h du matin pour aller voir des dauphins. Les dauphins étaient noirs et ils ne sortaient pas leur queue. Ils sont trop beaux !!! Il y avait beaucoup de bateaux (environ 70). Les dauphins étaient toujours en groupe. Dès que nous voyons un dauphin tous les bateaux venaient le voir.   J’adore les dauphins !      J’ai fait des super photos.                                                                   

Candice

Galerie photo de Candice :

   

Ce matin on est allé avec les dauphins. Ils sont beaux. Il y avait des bateaux. Le soleil il s’est levé au bateau et maintenant il fait jour. Ils sautaient.

Elian

Les dofin,

Ojourduis nous sommes allée en bateau voire des dofin, quand nous monter dans le bateau il fezes nuit il aiter 6h du mat quand les dofins son ariver il aiter 7h du mat quand il an avai un tout le monde venei le voir.

Vaïk